Retour en Bretagne ép. 1

LOL n°54  – notre retour en Bretagne :

Chère famille, chers amis,

Si vous voulez tous savoir, cela fait maintenant plusieurs heures que je me retourne dans mon lit, tourmenté par un lumbago d’enfer et je me demande, entre autres questions existentielles, professionnelles et logistiques, comment je vais bien pouvoir vous raconter cette fin de voyage ? La meilleure image, c’est le feu d’artifices. C’est une métaphore certes bien usitée, et sans doute un peu facile, mais dans les circonstances, je n’en vois pas d’autres, tant notre semaine dans les eaux bretonnes, depuis notre fin de transat depuis les Açores, a été riches en émotions éclatantes, retrouvailles incroyables, coups de vent, coups de sang, orages tonitruants, tablées inattendues, lumbagos tendus, aides précieuses, confidences sous les étoiles, annonces heureuses, annonces douloureuses… bref, un feu d’artifice de vie, de nature, d’humanité.

Alors pour éviter les longueurs et un post à rallonge, je vous propose de revivre cette semaine en 3 épisodes, comme dans une série, que nous publierons dans les jours qui viennent.

Première épisode : Arcus Thérapy

Je commence par une question : Qui parmi vous a vu ce film exceptionnel de Ruben Östlund : Snow Therapy sorti sur les écrans en 2014 ? Si c’est le cas, vous allez bien saisir ce qui s’est joué (heureusement avec une fin heureuse pour nous) dans notre soirée du 15 aout dernier. Si ce n’est pas le cas, je vous encourage à le visionner dès que possible, c’est (en tout cas pour moi), un chef d’œuvre !

Alors voilà, je vous raconte. Nous sommes donc le samedi 15 aout, au petit matin. Par un ciel d’aurore sublime, nous arrivons au terme de nos 11 jours de traversée, heureux de cette belle mais fatigante navigation, heureux à l’idée de toucher terre et de se dégourdir les jambes (surtout les enfants !), et heureux enfin à la perspective d’une bonne nuit de sommeil, sans quart de nuit (surtout les parents !). La nuit que nous venons de passer en mer a été douce et belle, nous régalant de conditions parfaites (mer plate, vent léger, ciel étoilé), à faire rêver tous navigateurs arrivant de transat.

Au mouillage à Hoedic

Les enfants, malgré l’heure matinale, sont tous sur le pont. Ils savent que nous tirons les derniers bords océaniques de notre voyage. Le bateau glisse sans effort sur la mer jolie, le long de la côte sauvage de Belle Ile. Nouveau virement de bord, voici l’île de Hoedic qui se découvre à nos yeux. C’est elle, cette petite île tranquille et si conviviale, que nous avons choisie comme destination d’arrivée. Nous embouquons le chenal des Vieilles Pierres, virons de nouveau de bord, enroulons le génois, affalons la grand-voile, mouillons l’ancre dans une baie à l’eau limpide et immobile. Notre navigation se termine. Il est 8 heures du matin.

La journée se déroule à l’avenant, aussi délicieuse que le savoureux « english breackfast » dégusté dans la foulée de notre arrivée, dont nous rêvions tous, les enfants, Caroline et moi. Puis nous débarquons à terre, mais le temps de gonfler l’annexe, ressortir les sandales, les sacs à dos, ranger quelques affaires, nous arrivons malheureusement trop tard pour la messe du 15 aout, celle de la célébration de l’assomption et pour les marins, de la fête de la Mer. Pas de regret, avec les règles anti-covid, la petite église est pleine, et nous nous contentons de suivre la procession jusqu’à la mer pour la traditionnelle bénédiction de la Mer et des bateaux… Pour nous qui revenons de voyage, les mots de la bénédiction résonnent avec une intensité particulière. Notre bateau Lolita, béni un an auparavant, nous a ramené à bon port et c’est le cœur et l’esprit emplis de reconnaissance que nous nous répétons intérieurement les mots de la bénédiction :

« Dieu qui es depuis toujours et qui règne sur ta création, gloire à toi pour la terre et la mer ! L’immensité des océans, la profondeur des mers,ex alte ta puissance créatrice ; le fracas des flots magnifient ta grandeur ;le foisonnement de la vie dans les eaux sachent reconnaître en toi l’auteur de ces merveilles, et ta providence pour les hommes.

Accorde à ceux qui vivent de la mer un temps favorable, une pêche fructueuse et le retour, sains et saufs, à bon port ; et que tous ceux qui naviguent les protègent et les respectent, et te bénisse à jamais, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Un peu plus tard, et après avoir échangé avec les enfants qui nous demandent comment font les gens qui sont marins mais qui ne croient pas en Dieu pour ne pas couler (on leur explique qu’il n’est pas nécessaire de croire en Dieu pour naviguer, et que parfois, même ceux qui croient en Dieu coulent… mais que en premier lieu, il faut bien préparer le bateau et regarder la météo !), nous nous attablons, Caro et moi, à la terrasse d’un bar de l’île pour trinquer à notre voyage. Les enfants sont aux anges ! non seulement ils vont avoir droit à un coca, mais en plus se dresse juste en face du bar une petite aire de jeu avec balançoire et échelle de cordes. Ils s’en donnent à cœur joie, sans doute pour évacuer toute l’énergie accumulée et retenue durant les dix jours de la traversée… Autant dire qu’elle est aussi abondante que celle sortant d’une centrale nucléaire à triple réacteur ! Instantanément ils connaissent le prénom de tous les enfants sur la zone de jeu, qui dit enfant, dit rencontre sans façon. Ils sont habitués à aller vers les autres au point que dès notre arrivée, nous avons toutes les peines du monde à expliquer à Juliette que non, nous n’irons pas faire le tour du mouillage pour rencontrer tous les bateaux, fussent-ils tous français pour une fois…

De notre côté, nous savourons le moment, passons les premiers coups de fil à nos proches, nos parents bien sûr et nos frères et sœurs… A force de parler, je ne vois pas la trace de la douzaine d’huitres commandée plus tôt. Je découvre que les enfants adorent tous les trois les huitres, ce qui n’était pas le cas avant le voyage ! Heureusement Caroline est parvenue à en sauver deux, ainsi que nos verres de vin ! Non pas qu’ils les aient bus, je vous rassure, mais dans la bousculade, ils ont failli les faire valser, comme souvent. Il y a du travail en perspective pour reprendre les bonnes manières.

Les yeux commencent à se faire lourds. Nous décidons de regagner Lolita. En approchant de notre bateau, qui voyons-nous sur un autre bateau, mouillé à quelques mètres de Lolita ? Nos bons amis lorientais (autant que cousins) Thomas et Elise Roquette et leurs quatre enfants, qui nous ont fait la surprise de venir jusqu’à nous pour accueillir. Ces retrouvailles sont une fête. On se serre dans les bras, on se congratule, on s’embrasse. Les règles de distanciation du Covid patienteront. En attendant, nous sommes aussi heureux que des enfants retrouvant leurs copains devant la grille de l’école à l’issue des grandes vacances ! avec eux on refait le voyage, on échange les nouvelles. Que c’est bon de se parler de vive voix, de sentir la présence physique des êtres chers. Oui, le voyage est beau, mais rient que pour les retrouvailles, cela vaut le coup de rentrer.

Le 31.7 de nos amis
Retrouvailles sur fond d’orage

Mais revenons un peu en arrière, je vous avais prédit un feu d’artifice. Or tout ce que je vous ai raconté jusque-là ne sont que les premières salves du show à venir. Nous voici en fin d’après-midi. Thomas et Elise, qui nous ont gardé les enfants pendant que nous faisions la sieste, nous retrouvent. Nous décidons de débarquer à terre pour une dernière petite balade, avant d’engager les hostilités qui s’annoncent fortes (en rhum j’entends) de la soirée. Ce qui nous frappe d’abord, quand nous gagnons la petite colline surplombant le mouillage, c’est que le temps s’est nettement dégradé à l’ouest. Sous nos yeux, longeant Belle-Ile, un formidable masse nuageuse, sombre et menaçante, se profile. Caroline nous presse pour regagner le bord.

Nous sommes à peine à bord, Thomas Elise et leurs quatre enfants, plus nous cinq, que l’extraordinaire nuage se rapproche d’un coup. C’est un Arcus, caractéristique d’un orage violent : un nuage aussi fascinant à observer qu’effrayant à subir : Progressant telle une gigantesque vague déferlant sur elle-même, ou comme un monstre rampant et roulant dans les ciel au-dessus de vos tètes, il prend tour à tour les allures d’une avalanche vous dévalant dessus (d’où ma référence au film Snow thérapy), d’une nuée ardente d’un volcan explosif, ou d’un oiseau de proie effrayant sortant d’un comte maléfique, créatures aux ailes blanches, à la tête bleue pétrole, au ramage de cendre… Vous croyez que j’affabule?? Allez donc admirer les photos prises par divers photographes amateurs et publiés sur le site d’Ouest France, pour vous convaincre que je dis vrai : https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/en-images-orages-dans-le-morbihan-vos-plus-belles-photos-6938918

Après les belles couleurs grises nous voyons l’arcus arriver

Caroline, dont la prudence et le sens marin si précieux, nous auront sauvé la mise à plusieurs reprises durant le voyage (ce n’est pas pour rien qu’elle est la capitaine à bord !), conseille alors à Thomas de regagner son bord au plus vite. Je propose de l’accompagner, mais Caroline m’en dissuade, enjoignant Elise d’accompagner son homme. A peine ont-ils rejoint leur bateau et amarré leur annexe que le nuage fond sur nous. D’un coup, dans une violence d’une brutalité extrême, le vent passe de 5 nœuds à près d’une cinquantaine de nœuds. La mer devient blanche, striée d’embruns et d’écume. La chaine du mouillage se tend à l’extrême, grince de tous ses maillons.

Tout d’un coup, je vois le bateau de Thomas et Elise se faire emporter comme un fétu de paille dans le vent. Leur annexe accrochée à l’arrière du bateau tourbillonne autours de son amarre comme une feuille morte dans la tempête… Leur mouillage n’a pas tenu, le bateau se met sur le flanc, puis dérape, prend de la vitesse, s’éloigne inexorablement, et bientôt disparait derrière les rideaux de pluie. Le spectacle est impressionnant, d’une sauvagerie fulgurante. Pourvu qu’ils ne heurtent pas un autre bateau, ou le danger isolé plus au nord. Heureusement, ils ont de la mer à courir. Mais le vent souffle avec une telle violence, et la visibilité est tellement faible, que le drame peut arriver très vite. Un autre petit bateau, mouillé à une trentaine de mètres de nous, se fait emporter à son tour. On se croirait dans un film, au cœur d’un ouragan, lorsque les maisons s’envolent les unes après les autres. A la VHF (la radio des bateaux), les appels de détresse sont incessants. J’entends une voie effrayée, exprimant une détresse totale, qui appelle au secours. « Venez m’aider venez m’aider, je ne sais pas où je suis ». Visiblement, elle n’arrive pas entendre l’interlocuteur du Cross Etel qui lui répond… D’autant que d’autres messages brouillent la communication. Mais j’admire au passage le calme et le sang froid de l’officier radio, sans doute un jeune de garde en ce 15 aout…

Rideau…

De notre côté, la situation est jusque-là sous contrôle. Sous la pluie battante, je vérifie le mouillage. Nous avons un peu dérapé, mais celui-ci tient bon et j’ai confiance en lui. Par précaution, nous avons allumé le moteur, prêts à bondir à la barre. Après les premières minutes à « serrer les fesses » (il n’y a pas d’expression plus adéquate dans ce cas-là), tendu comme un arc, je commence à me détendre. Le vent est toujours aussi violent et ne semble pas faiblir. On ne voit rien à plus de 50 mètres. Caroline tente d’appeler Thomas et Elise au téléphone. Elise nous répond d’une voix blanche. Ils essaient d’étaler leur dérive au moteur. Elle me demande : « Hervé, que faut-il faire ? rejoindre le port d’Hoedic ? remouiller ? aller en haute mer ? » Je n’en ai aucune idée mais j’essaie de leur répondre le plus assurément possible. Je leur conseille de remonter leur mouillage afin que celui-ci ne se prenne pas dans l’hélice, ce qui les rendrait non-manœuvrable, la pire situation dans ces conditions. Leurs enfants sont à bord avec les nôtres. Caroline leur a mis un film pour divertir l’ambiance. Par chance, grâce à leur candeur enfantine, Ils ne semblent pas affectés par la gravité du moment…

Finalement, le vent décide à se calmer, l’orage continue sa route plus au nord. Nous nous renseignons aussitôt pour savoir si un autre épisode orageux est à prévoir. Il semble justement qu’il en y ait de nouveau un se profilant sur notre zone vers 1 heure du matin. N’ayant pas confiance dans leur mouillage, Elise et Thomas renoncent à remouiller et décident de rejoindre la Trinité sur Mer, le port d’attache de leur bateau, distant d’une 15e de milles. Avec le recul, c’est la meilleure décision qu’ils aient prise. Quant à leurs enfants, en sécurité à notre bord, ils resteront dormir sur Lolita ! Caroline et moi les couchons, les rassurons. Les deux ainées, Camille et Delphine, restent d’un calme et d’une sérénité étonnante. Je leur explique le plus clairement possible, avec leurs mots à eux, la situation. Je sens qu’elles ont confiance en nous. Les deux derniers, Gaston et Siméon, sont tout aussi calmes et dociles. Nous couchons Siméon, 3 ans, dans le carré, et Gaston partage la cabine de Jean. En observant tous ces enfants, les nôtres et ceux de nos amis, qui sont restés si tranquilles pendant cet épisode, je me dis que nous sous estimons souvent leur capacité de résistance et de résilience. Quel sang froid !

Il est onze heures du soir. Le vent a tourné, il est passé au nord est, ramenant une houle courte et hachée du large et rendant le mouillage intenable. Nous ne sommes plus abrités par la côte, et il nous faut absolument nous éloigner du rivage, en cas d’un nouveau coup de vent. Nous remontons donc notre mouillage dans le noir d’encre de la nuit, criant nos ordres l’un à l’autre, Caroline à la barre, moi à la proue commandant le guindeau. Nous remouillons finalement plus au large. Le bateau est balloté en tout sens, d’un bord sur l’autre, mais qu’importe, le mouillage tient bon. La visibilité s’étant dégagée, nous voyons au loin le balai des vedettes de la SNSM qui certainement vont d’un bateau à un autre. Deux feux à main de détresse rouge ont été allumés et éclairent la nuit de leur lueur si puissante. A la VHF, un plaisancier appelle les secours car un bateau sans personne à bord a heurté le leur. L’orage, dans sa violence, a surpris plusieurs équipages qui étaient à terre, et qui n’ont pas eu le temps de regagner leur bord. Cela a failli être le cas de nos amis. Dans le dur de l’orage, j’ai d’ailleurs vu une annexe sur la plage avec ses occupants assistant impuissants à la scène dantesque. Pourvu que leur bateau n’ait pas dérapé lui non plus…

Il est minuit. Nous rappelons nos amis Elise et Thomas qui avancent au moteur vers la Trinité. Thomas est transi de froid, il est trempé jusqu’aux os (ce n’est pas étonnant, il a plu en 3 heures autant qu’en trois semaines à la même époque…) et n’a pu se changer, vissé à la barre ; Elise, sans doute choquée par l’événement, est malade et ne peut quitter l’intérieur du bateau… Mais c’est elle qui a réussi à relever le mouillage… Chapeau bas les amis vous vous en êtes bien sortis !

Avec Caroline, nous prenons enfin le temps de manger un morceau, un succulent poulet coco que Caroline avait préparé en prévision du diner avec nos amis. Le riz est un peu trop cuit mais qu’importe, vu les circonstances, on ne va pas faire la fine bouche. Je prépare un ti punch salutaire. A deux heures du matin, une fois le deuxième épisode orageux passé (par chance pour nous, ce dernier est passé plus à l’est), nous allons enfin nous coucher dans le carré, Siméon à nos pieds… Il nous gratifiera d’un petit pipi au lit, mais cela nous fait plus rire qu’autre chose ! ce sera le seul dommage collatéral de cette soirée de fou.

Oui, je dis bien soirée de fou. En un an de voyage, et en plusieurs années de navigation, ni Caroline ni moi nous souvenons nous d’avoir vécu un tel déchainement des éléments dans un temps aussi court. Je mets ma main au feu que tous les plaisanciers présents sur la zone (Hoedic Houat, et Golfe du Morbihan), se souviendront longtemps de cette soirée incroyable et apocalyptique. Par chance, aucune victime ne fut à déplorer, mais à coup sûr, plusieurs bateaux échoués, et certainement beaucoup de dégâts matériels. A méditer pour tous ceux et celles qui prennent la mer, même les plus aguerris… Comme le dirait surement un Kersauzon : La mer, c’est décidément elle la patronne quand on la fréquente !

Voilà chers amis pour ce premier épisode de cette nouvelle à rallonge. Au prochain numéro : les retrouvailles au gré des îles !

6 réflexions sur “Retour en Bretagne ép. 1

  1. chartier dominique

    Brrrrr…. quel épisode épique! Cette histoire de lumbago récurrent est inquiétante à ton âge Hervé, il faut le traiter et étirer l’arrière des jambes avec un bon yoga, la vie à terre t’aidera certainement à prendre soin de toi.Vous devez à présent briquer Lolita en vue de la vente et vive la rentrée !À bientôt, nous vous embrassons,Antoine et Dominique 

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  2. Marie Daublain

    C’est génial de vous lire et… que d’émotions ! Merci de nous partager ce fabuleux voyage et vos incroyables aventures comme celle-ci qui me donne des frissons partout au corps !
    Vous en aurez des choses à raconter, et vos enfants aussi, quelle soirée de fou oui !!
    Heureusement « après la tempête, le beau temps » et pas de blessé, bravo vous êtes courageux. Bonnes retrouvailles avec vos amis et vos familles, prenez soin de votre super famille !
    Grosses bises,
    PS : vos photos sont très belles, c’était génial de vous suivre dans votre voyage sur Lolita. Vous êtes une famille rayonnante !
    Marie Daublain

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  3. EMMANUELLE BERTHE

    Wahoo quelle fin de voyage …..
    Quelle ténacité et courage !
    Hervé j’espère que tu vas de mieux en mieux quand même…..
    Merci pour cette formidable Olaventure extra-ordinaire !
    Merci à vous de m’avoir fait partagé votre voyage familial !
    Je vous embrasse tous le 5 et à très bientôt j’espère !

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  4. Steph'

    Heureusement tout se fini bien, la mer et le vent ça peut être terrible parfois plus près de la terre…
    Nous, c’est la maison que nous avons retrouvé inondée par les orages en rentrant le 15 août. 3 jours de ménage… Quel voyage ! Bien plus tôt, je vous avais proposé de faire de votre blog un livre numérique car il le mérite.

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  5. Steph

    Ha, j’oubliais, pour le lumbago ce n’est pas surprenant après 11 jours en mer avec toutes ces crispations, ces postures de retenue. Un remède, la marche, ça vaut 1000 kinés…

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