
LOL n° 15 Mercredi 18 septembre
Lundi midi, après la visite amicale des parents de Tatiana, et les formalités d’usage (drône récupéré, chic !) nous avons quitté Agadir dans une atmosphère orageuse, un vent jouant les derviches tourneurs et une visibilité médiocre. Il nous a fallu quelques heures de moteur pour retrouver l’alizé de Nord Est et le soleil. Pendant la nuit Lolita a carrément lâché les chevaux, à une allure qu’elle affectionne particulièrement compte tenue de sa carène ventrue (4,20 au maître bau, pas mal pour un bateau des années 90). Le ris pris pendant la nuit a été vite relâché et nous avons tenu au vent de travers une moyenne assez bonne pendant toute la journée du mardi.
Petit bémol : un équipage quelque peu mollasson, secoué sans doute par le rythme et l’alimentation marocaine, et pour lequel les pilules anti-mal de mer ont été d’un faible secours (j’ai essayé un autre traitement, pas terrible, à moins que ce soit ma posologie). Heureusement Hervé, dans ces situations, ne se laisse pas abattre et aux fourneaux s’assure de sustenter l’équipage. Un petit trouble de courte durée car dès mardi en fin d’après midi nous apercevions la silhouette des premières Iles des Canaries que nous abordions le soir même en nous faufilant entre Lanzarote et l’île de la Graciosa dans une nuit noire : ciel couvert et lune pas encore levée. Le premier mouillage après le port de la Graciosa fait l’affaire, nous affalons la grand-voile, nous approchons du rivage (le sondeur et la cartographie numérique nous sont bien utiles), et dans la nuit noire, jetons la pioche. Bien vite, les enfants sont au lit, promis à un sommeil réparateur. Pour les parents, ce sera aussi le cas, mais auparavant, nous « célébrons » notre arrivée aux Canaries par un petit remontant (merci Patrick et Nicole – ils se reconnaîtront).

Information importante à retenir de cette navigation : nous avons (enfin) pêché ! Après notre maquereau de la baie de Quiberon, le poisson se faisait attendre, malgré de multiples tentatives dont on se gardait de vous faire part. Lundi soir, deux bonites se sont invitées pour le dîner, grâce à notre pêcheur en chef Pierre-Louis et nous les avons reçues avec honneur : filets levés par les soins d’Hervé, préparation au four et pommes de terre vapeur à la crème. Un régal que tout l’équipage à ce moment a apprécié à sa juste valeur.
Mercredi 18 septembre
Nous avons rejoint un mouillage plus abrité, la Playa Francesca le vent souffle mais il n’y a pas de houle. C’est ici qu’une douzaine de voiliers de voyage ont choisi de mouiller et nous y retrouvons Wotan, le joli bateau de Jean-Pierre et Claudine, un couple de nantais.
Ciel couvert ce matin, ce n’est pas exactement le temps qu’on espérait. Mais tout s’arrange dans l’après-midi. Nous partons en exploration et l’Ile de la Graciosa nous enchante déjà. Nous vous en dirons plus dans un prochain message !

Bravo Pierre-Louis,Magnifique, prochaine cible : la Coryphene … Jaune et Bleu couleur ASM Rugby 😉 et non Rouge et Noir couleur Stade toulousain ;-(
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J’ai hâte de pêcher une coryphene dit Pierre-Louis mais je préfère quand même Toulouse ! (Désolée Nico)
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OK … je me desabonne 😉 PL, tu peux tenter la canette decoupe en lambeau autour d’un plomb olive avec l’hamecon au milieu … teste et approuve 100% garanti !!
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Immense merci de nous faire partager tous ces fantastiques moments ! Très émouvants ! Pensons bien fort à vous. Bisous à tous. Véro et famille
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C’est super les gros poissons ! Vous les mangez ? 😉 Aliénor 😚
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